La lutte contre les MST (aujourd’hui communément appelées IST) est toujours d’actualité malgré une baisse sensible du matraquage publicitaire à l’endroit du public. S’il est important de savoir que ce type d’infections existe, il est tout aussi important de connaître les moyens de s’en préserver. Aujourd’hui, nous nous intéressons plus particulièrement à la « verrue génitale ».
Présentation de l’infection
La verrue génitale est une infection sexuellement transmissible. D’autres appellations lui sont attribuées. Des appellations telles que « condylome » ou encore « condylomes acuminés ».
L’agent infectieux responsable de la verrue génitale n’est autre que le tristement célèbre « HPV » (le « papillomavirus humain »).
Les différents types de verrues génitales
Si visuellement, les verrues génitales se ressemblent de par leur aspect, il existe tout de même une différenciation selon le type de HPV. La science a recensé à peu près deux cents types de HPV qui se sont ainsi vu attribuer une numérotation consécutive. Les verrues génitales les plus fréquentes sont celles causées par les HPV de type 11 et 6. Mais aussi par les HPV de type 83 ; 53 ; 50 et 42.
Comment reconnaître une verrue génitale ?
La verrue génitale se reconnait tout de suite, car le plus souvent elle apparaît sur les organes génitaux féminins ou masculins. La zone anale est aussi concernée, car certains types de verrues font leur apparition dans cette zone.
Il fut un temps où les verrues génitales étaient affublées du surnom de « crêtes de coq ». Cela donne un petit aperçu de la représentation visuelle : des espèces de lésions ou d’excroissances.
Mais toutes les verrues génitales n’ont pas la forme de crêtes de coq puisqu’il en existe qui prennent une forme plane.
Faut-il traiter la verrue génitale ? Et pourquoi ?
Lorsque des verrues génitales apparaissent, elles sont généralement indolores au toucher. Une sensation qui peut tromper la personne infectée et la laisser penser qu’il s’agit d’une infection bénigne et que cela disparaitra au fil du temps. Il n’en est rien. Les verrues génitales doivent être traitées absolument, car si cela n’est pas fait, l’infection peut évoluer. Certains types de verrues génitales, notamment celles de type 33, 18, 13 et 31, peuvent même évoluer vers des formes de « cancer ». Dans ce cas précis, il y aura donc l’apparition d’autres symptômes. Il ne faut donc pas négliger le traitement des verrues génitales.