La crise sanitaire engendrée par la covid-19 a été plus que favorable à la hausse de la précarité. En effet, la période fut et demeure difficile pour les personnes vivant de l’économie informelle et de la mendicité. Mais les associations caritatives, même si leurs champs d’action étaient fortement entravés par les mesures de restrictions, ont affiché une activité beaucoup plus importante que d’habitude pour améliorer le quotidien des plus démunies. Retrouvez plus d’information sur le sujet à la lecture de cet article.
Hausse des inscriptions auprès des associations caritatives
Au niveau de l’ensemble des associations caritatives en France et même de par le monde, on constate une augmentation générale du nombre d’inscription de personnes à aider. En effet avec le confinement, les personnes s’exerçant dans le monde de la restauration, du tourisme ou de l’événementiel se sont retrouvées du jour au lendemain sans leur gagne-pain quotidien. Ajouté à ces derniers les étudiants ayant perdu leurs jobs et les intérimaires qui n’ont plus de missions, tout ce beau monde est désormais obligé de recourir à l’aide alimentaire pour survivre. La fondation juive, le secours catholique ainsi que le reste des associations d’aide alimentaire voient affluer de nos jours, de nouveaux membres à leurs sièges. Face à cette évolution du monde, les caisses des associations n’auraient eu d’autres choix que de souffrir, mais grâce à la générosité qui caractérise les Français, cette situation semble avoir été évitée pour le moment. En effet, même s’il était fréquent de faire un don pour défiscaliser une partie de son revenu, cette année, les associations caritatives ont constaté une hausse des dons provenant des citoyens. C’est la preuve que l’amour du prochain demeure toujours dans le cœur des Français.
Nouvelle organisation pour les associations caritatives
Les gestes barrières imposés par la covid-19 ont énormément bouleversé l’organisation des associations telle que l’association caritative juive. Ces associations ont alors adapté leurs organisations à la réalité pour pouvoir tenir leurs promesses d’aide à la population. Ainsi aujourd’hui, les associations caritatives ont axé leurs politiques de recrutement de bénévole sur l’enrôlement des plus jeunes. Les plus âgés étant les personnes à plus fort risque de contamination au covid-19, leurs effectifs ont dû être réduits des activités des associations. D’autres structures d’aide alimentaire ont dû carrément réduire leurs nombres de distributions de colis alimentaires, mais ont augmenté la quantité de nourriture par colis pour rééquilibrer le facteur quantité-durée. Beaucoup d’autres associations comme l’association juive n’ont pas eu d’autre choix que de limiter la distribution alimentaire et se concentrent sur le lien social. Leurs équipes ne manquent pas d’appeler régulièrement leurs inscrits pour leur remonter le moral et ne pas les laisser se sentir abandonnés.
En somme, avec le contexte actuel du monde sanitaire entraînant la hausse du nombre de demandes d’aide, les associations caritatives n’ont de cesse de contribuer à la réduction des conséquences de cette crise, changeant si nécessaire leurs habitudes.