De nos jours, « l’ennui » n’est plus au rendez-vous au travail, à condition bien sûr que nous aimions ce que nous faisons. En effet, les exigences du marché et des clients, les nouvelles organisations, l’élargissement incontournable des activités, etc., font qu’on ne « chôme » plus. Cela implique qu’on doit savoir prioriser et gérer son temps, bref qu’on doit être à même d’établir une planification « pertinente » de sa journée de travail.
Prioriser ses tâches pour mieux planifier
Quand on a plusieurs tâches à effectuer, il faut savoir définir ses priorités, puisqu’on ne peut pas tout faire en même temps si on veut avancer, ou tout faire convenablement. Il y aura sans nul doute plusieurs « inachevés » si on commence une tâche et qu’on passe à autre chose sans avoir terminée la première.
Bien évidemment, la priorisation est « facile » lorsqu’on a des deadlines précises pour chaque tâche, conformément par exemple à un plan d’action préétabli. Toutefois, il arrive souvent qu’on n’a pas les mêmes intérêts ou motivations pour chaque attribution.Le piège est alors de tomber dans la procrastination : au-delà des deadlines ou des priorités, on préfère d’abord faire ce qui nous « plaît » et remettre à plus tard un travail qui ne nous motive pas, qu’on n’est pas certain de maîtriser ou de réaliser dans les règles de l’art… On l’aura compris, même si c’est « pénible », quand c’est prioritaire, il faut le faire en premier.
Planifier, c’est aussi savoir dire non
Que vous soyez un cadre ou un ouvrier spécialisé, il vous est attribué certaines tâches que vous devez mener et qui constituent votre charge de travail. Et comme ce ne sont jamais les imprévus qui manquent, vous pouvez vous voir confier d’autres missions dans la foulée. Dans ce cas, il vous faut absolument connaître vos limites. En effet, bien que les « bénéfices » des heures supplémentaires ou votre motivation à accéder à une promotion vous tentent, il faut aussi savoir dire non. Si vous allez au-delà de vos capacités, cela ne peut que nuire à votre efficacité et à votre épanouissement, tout en chamboulant toute votre planification ou votre organisation.
S’alléger pour mieux planifier
Devant une liste de tâches définie, on n’est pas « toujours » obligé de tout faire soi-même. Certaines tâches peuvent en effet être déléguées, mais il faut avant tout savoir comment s’y prendre. Pour cela, il faut connaître quand et quelles tâches déléguer, à qui les déléguer, etc.
Pour mieux planifier son travail, on peut par ailleurs exploiter les outils ainsi que les moyens existants ou en « expérimenter » de nouveaux. Il s’agit essentiellement de gagner du temps qu’on peut donc consacrer aux autres tâches. A titre d’exemple, on peut se lancer dans la dématérialisation. Entre autres, au lieu de « passer des heures » à chercher un document papier, on peut, grâce à cette dernière, le trouver en quelques clics.