Depuis quelques années, on note de plus des nuisances à la santé liés à des chocs électromagnétiques d’autant plus que jusqu’à derniers mois, ces derniers n’étaient pas reconnus. De ce fait, ils n’étaient donc pas traités en tant que risque pour la santé.
Suite à de multiples plaintes des usagers, le CHSCT de la RATP prend enfin les armes pour lutter contre les risques et réclame une étude thermique indépendante pour évaluer le niveau de risque d’une part pour ses employés (conducteurs, contrôleurs…) mais aussi le grand public. Le gouvernement a mis en garde les usages du métro par voix du ministère de la santé des risques de l’usage du téléphone mobile en déplacement dans les tunnels. Les ondes sont inéluctables très nocifs. Et pourtant, la RATP avait mis en place des antennes actives pour améliorer la communication des mobinautes et surtout l’usage du wifi. Le voyageur est pris alors dans son propre piège entre confort et risque des ondes électromagnétiques. Une problématique difficile à résoudre : est-il possible d’accommoder nouvelles technologies et santé public dans le métro ? Les principaux risques sont connus à savoir le plus grave et important, c’est d’avoir le cancer. Sans oublier les moyens et outils de communication pour les agents de la RATP sont nombreux et eux-mêmes créent déjà des risques. Ces moyens sont classiques comme la communication entre les agents ou la simple vérification des tickets de métro ou bien même la gestion de contrôle des trains en marche.
Ces risques ne sont pas nouveaux, depuis 2009, les experts sonnent la sonnette d’alarme et le ministère de la santé vient à peine de les écouter. Aujourd’hui, nous sommes en 2013 combien de vies sont-elles en danger à cause de ondes électromagnétiques ? Combien auraient pu être sauvées, si des moyens avaient été mis en place ? Le doute subsiste toujours. Encore aujourd’hui, la RATP et les élus se renvoient la balle. En attendant, les employés de la RATP et voyageurs sont confrontés à des risques cancérigènes chaque jour.